lundi 17 août 2009

Comme prévu je suis à Oussouye. Je viens de rencontrer le roi animiste, c'etait interessant. Mais j'ai surtout rencontré un homme qui connait enormement de choses sur les Diolas, énormement. Je sauve les meubles avec l'echec de Dianki. Enfin j'ai quand meme pu assister à une ceremonie qui a lieu une fois tout les 30 ans. Oui je sais je suis pessimiste, mais c'est tellement difficile. Moussa, l'ami qui m'accompagne, se moquait de moi ce matin quand je lui disais que j'étais exténuée et que je voulais rentrer en France. Mais là après avoir vécu une journée comme j'en vis tout les jours, à la recherche de l'information, il se traine de fatigue et ne cesse de me dire que mon job est rop difficile. Vous voyez c'est pas moi qui fait que de me plaindre. Mais les bonnes ifos ça se trouve pas comme ça, surtout sur des cultures aussi secrètes. Ca prend du temps (de l'argent aussi souvent...), il faut de la patience et une bonne condition physique car on ne compte plus les kilolomètres à pied ou en voiture. Mon rapport va de bon train, j'ai récupéré des documents rares sur les peuls et mandingues je vais essayer de faire quelque chose d'original avec ça. Mais je me rends compte que je ne vais pas chomer, c'est un trvail monstre ce rapport. Je crois que je vais avoir encore plus de boulot au retour. Bon vendredi, inchallah, j'aurai fini 4 ethnies sur 7. Je completerai tout ça la dernière semaine dans les musées. Les photos c'est vraiment pas facile à prendre, les gens sont retissants. Et puis il y a aussi la météo qui n'est pas tres clemente. La semaine dernière je devais aller voir les eleveurs donner quelque chose de special à leurs vaches en raison de l'hivernage, mais il pleuvait tellement... les routes étaient impraticable. Encore une frustration... Mais c'est comme ça. Mercredi soir je revois Sonia la française à Ziguinchor, elle est en pleine crise de nerfs apres 2 mois et demi ici. Le problème ici, c'est qu'on ne peut faire confiance à personne, vraiment personne. Surtout les mecs ils ont tous une idée derrière la tete. Par exemple avec Moussa j'ai fais marché le coup de la fausse alliance parce que je le sentais venir. Depuis il est moins collant. Mais c'est vraiment fatiguant. Jamais vous ne pourrez créer une amitié avec un homme ici. Et les filles, leur façon de penser est aux antipodes de la mienne. Je me sens seule en fait. Quand je travaille pas je m'ennuie. Alors je vais au maximum au devant de l'information, c'est ça qui me regonfle le moral. Mais des fois physiquement je n'y arrive pas. Je suis très fatiguée. Mais wahou je vais vraiment apprecire ce voyage au retour. Je me sens déjà grandir, être plus autonome, ouverte d'esprit, critique. Et puis je sais que je veux vraiment etre journaliste, c'est mon truc. Journaliste engagée parce que j'aime bien déranger. Je vous laisse à vos luxueuses occupations. Je vais chercher un logement avec Moussa!

2 commentaires:

  1. Courage Miss reporter sans frontière ! Tu tiens le bon bout ! J'ai hâte de voir ce que va donner ton rapport !

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  2. Bonne chance dans ta chasse au logement... Gardes en tète ce pour quoi tu t'est rendue là bas, et tu pourras aller de l'avant.

    Namaste,
    Alex.

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